" Comme une verrière sur la Sorgue "

Peinture Olivier TALON Art

"Comme une verrière sur la Sorgue" - Huile sur toile - Olivier TALON

Série : oeuvre fragmentée

9 x (120x23cm) - 2024


Peinture de la série "Oeuvre fragmentée". Dans cette série, le concept de "lien" est mis en avant. Je fragmente une oeuvre complète en autant de partie nécessaires pour obtenir une harmonie graphique. Cela évoque la symbolique du tout et des parties qui le composent. 


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Je décris cette démarche artistique comme "systémique" car elle nécessite par exemple, dans la conception même de l'oeuvre : l'association d'un thème en lien avec un sujet spécifique, l'utilisation d'un cadrage particulier pour la fragmentation, un encadrement fait sur-mesure, l'implication du collectionneur, une co-construction avec l'espace d'exposition et parfois la relation avec une autre oeuvre. Ainsi, l'oeuvre globale se caractérise par l'union faite de tous les éléments qui la composent. 

NB : L'oeuvre est acquise. 

Une oeuvre fragmentée...

" Comme une verrière sur la Sorgue " est une des premières oeuvres fragmentées disponibles. D'abord exposée dès sa création au Salon international d'Art Contemporain de Lyon en 2024 elle est exposée à l'Isle sur la Sorgue dans la galerie Nouvel VAG au premier étage du Village des Antiquaires de la Gare. Elle évoque le lieu dit "partage des eaux" à l'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse (84, France). Ce sujet, voire cette vue, est un thème de prédilection pour l'artiste. Cette toile est parfaitement illustrée par le poème suivant de Charles BAUDELAIRE, "Les fenêtres", paru dans Les fleurs du mal en 1857.

Elles ouvrent leurs yeux profonds,
Les fenêtres aux châssis d'or,
Qui, dans la splendeur des cieux mordorés,
Dans l'azur clair ou dans la brume,
Versent à flots d'abondance
L'azur, l'or, la pourpre, la flamme.

Le verre tremble comme un tambour
Au choc vibrant de la lumière
Et de l'ombre ; dans l'air, flottent
Des éclairs de diamant, comme
Des fragments de météores,
Ou les escarbilles d'un feu éteint.

Elles ont des soirs si doux
Qu'il faut que l'on pleure ; si clairs
Qu'ils pénètrent jusqu'au fond
De l'âme : qu'on y voit
Des pensées étranges
Nager en transparence (...)